Visite pour son bébé

Le taxi se gara dans le parking.
Marie tendit d'une main tremblante, sous la douleur, l'argent demandé pour le transport.
Elle sortit du taxi, puis posa le regard sur Greg.
Elle hésita, puis soupira de nouveau, se retournant vers lui après avoir regarder le chauffeur.
Finalement, le taxi s'éloigna, laissant les jeunes adultes devant l'entrée du batiment.
La blonde soupira, encore une fois, inquiète.
- Greg.. T'es pas obligé, vraiment. Tu peux partir maintenant, si tu veux.
Elle lui souria légèrement, c'était d'étranges circonstances maintenant.

Greg voulut payer, mais avant même avoir sortit son porte feuille, elle avait
déjà payé, tant pis, il descendit en l'aidant, referma la portière et regarda le taxi
s'éloigner. Soit elle le connaissait, et savait que lui et l'hopital, ça faisait deux, soit
elle était trop génée, en quel cas, il s'en irait

-Je ne fais jamais demi tour.

Elle soupira, puis finit par hocher la tête.
Elle^entra dans le batiment et donna son nom à l'accueil.
Marie précisa la raison de sa visite, la femme fouilla dans les dossiers et lui dit de monter à l'étage des femmes enceintes et accouchantes.
Marie hocha la tête, puis se dirigea vers l'ascenseur, trop lasse pour prendre les escaliers.
Elle jeta un regard vers Greg, nerveuse, elle n'aimait pas torp les hôpitaux non plus.

Le jeune homme la suivit, les mains dans les poches, mais prêt à la soutenir au cas où, quoique
pas la peine, il remarqua des chaises roulantes que les futurs pères utilisaient.
Ce n'était pas le cas de Greg. Il la poussa d'une main, gardant cet air blasé et class à la fois
même das un tel lieu, il lui proposa de s'asseoir puis monta dans l'escalier

Ils furent finalement rendu à l'étage des femmes enceintes.
Marie jeta un regard circulaire autour d'elle, il y avait plusieurs sages-femmes qui déambulaient dans les couloirs.
Celle qui s'était occupé de Marie auparavant l'appercut et se diriega vers elle.
La blonde lui souria légèrement, puis expliqua son problème.
La sage-femme lui dit d'attendr eun moment et elle alla consulter le médecin.
Celui-ci arriva n instant plus tard, la mine soucieuse.
Il dit qu'on devait provoquer l'accouchement, puisque tout cela n'était pas normal et etc.
Marie se mordit la lèvre, elle ne voulait pas mettre au monde son fils tout de suite.
Malgré tout, il n'y avait simplement qu'une semaine et demi de différence avec la date prévue de la naissance.
Marie se retourna vers Greg, paniquée.
- Greg ! Ne reste pas ici, retourne faire tes trucs, écoute, je suis désolée de t'avoir fait subir ça, et je ne veux pas que tu me vois dans cet état, je vais me débrouiller, t'en fais pas, et je sais que tu ne veux pas voir ça, alors.. Je t'appellerai quand je serai sorti, donc surement dans 3 ou 4 jours.. Daccord ?
Elle avait tout débité d'une traite, elle ne voulait pas vraiment que Greg assiste à ces évênements.
C'était son premier bébé, elle le mettrait au monde seule, indépendante comme elle était, sans le père de celui-ci.

( Bon désolé, j'veux jouer le bébé, alors.. Comme on était déja dans un hopital.. ^^ )

[Jte rep demain =S]

( Okaiie ! )

Greg la regarda. Un peu pris de panique mais garda son calme, comme un gentleman. Il la regarda, regarda le docteur parler. Puis Marie prit la parole, pour lui demander de partir, c'est vrai que Greg aurait préféré être pénard, mais elle allait avoir besoin de quelqu'un, et puis, trop de gentillesse était en lui. Il s'assit en face d'elle sur une chaise où attendait des familles des mamans

-Non je t'attends là, ou si tu veux je peux venir en salle si tu veux vraiment quelqu'un pour te tenir la main

Il lui fit un petit sourire, et à l'infirmière aussi, quoi ? Il était quand même un homme, beau et charmeur. Il gratta sa nuque et regarda les gens passaient.

-Tout ira bien . . .

Marie hésita, promenant son regard sur Greg puis sur le médecin.
Elle finit par hocher la tête.
- Bon.. On se revoit tantôt alors.
Elle souria très légérement, inquiète pour son premier accouchement.
Elle ne voulait cependant pas que Greg la voit accoucher en lui tenant la main, alors il était préférable qu'il attende là.
Elle hocha la tête à ses dernières paroles, espérant qu'il avait raison.
Puis le médecin l'amena en salle d'accouchement.
Marie jeta un regard craintif sur Greg, puis entra dans la salle.

Quelques minutes plus tard, on lui administra le gel contenant les hormones pour aider la provocation.
De plus, le médecin fit la rupture du sac de liquide amniotique pour que Marie perde ses eaux.
Celle-ci agrippait nerveusement le bord du lit d'hôpital, aps rassurée du tout.
Devoir provoquer l'accouchement était-il bon signe ou pas ?
Elle attendit quand même patiemment, puis quelques minutes après le travail commença.
Puis on lui injecta l'épidurale pour l'empêcher de trop souffrir durant la naissance.

Contractions, cris de douleurs, tout y passa tout de même, même si les effets étaient dissipés.
Et.. Enfin. 30 minutes plus tard, le médecin lui dit de commencer à pousser.
C'est donc ce qu'elle fit, et 1 heure plus tard, cela fut bénéfique et porta ses fruits.
Parce qu'on vit apparaitre le bout de la tête du bébé.
Les sages-femems encouragèrent Marie de continuer de pousser, malgré la douleur atroce qu'elle ressentait même si elle avait eu l'épidurale.
La future maman fit appel à toute sa bonne volonté pour réussir à pousser de nouveau.
La sueur perlait partout sur son corps.
Une énième poussée, puis.. Des pleurs.
Marie releva la tête pour voir ce petit corps animé du nouveau souffle de la vie.
Des larmes roulèrent sur ses joues sans qu'elle puisse les retenir.
Le médecin déposa le nouveau-né sur le ventre de Marie, qui était émerveillée devant le fils qu'elle avait tant attendu.
Ce petit corps encore un peu couvert de sang était telleemnt splendide, tellement déjà lié à elle..
Sentiment inexpliquable.
Déjà, ce petit-être se blottissait contre sa poitrine.
Et quelques instants plus tard, Marie allaitait déjà son bébé, qui avait instinctivement bu par lui-même.
Puis le médecin coupa le cordon ombilical.
Une dizaine de minutes plus tard, une infirmière prit le nourrisson pour aller le mettre propre, le mesurer, le peser, et lui donner els premiers soins.
45 cm, 3 kilos.
Elle revint peu après et déposa le bébé dénudé dans les bras de Marie, qui caressa doucement le duvet châtain sur sa petite tête.
Marie souriait, aux anges.
- Mon beau Liam..
Celui-ci posa ses grands yeux clairs dans les siens un court moment.
L'un semblait plus bleuté que l'autre, qui avait des nuances de vert.
Mais on ne savait pas vraiment la véritable couleur des yeux du bébé avant 5-6 mois, alors ça restait à voir..
Marie déposa un doux baiser sur le dessus de la tête de son fils.

Puis la sage-femme alla chercher Greg dans la salle d'attente, lui disant que Marie était daccord pour qu'il vienne la rejoindre.

Comment l'expliquer, Greg était soulagé et en soupira. Pendant que Marie souffrait, lui était allé acheter un bouquet de fleur, et un tee-shirt, il ne savait pas quel était le sexe du bébé, où l'avait oublié. Il prit un body et une grenouillère unis sexe, avec un nounours marron sur un fond beige. Du 3 mois, c'est tout ce qu'il avait trouvé, parce qu'apparemment, c'est tout ce qu'on achetait. Il remonta, et s'assit, la sage femme vient lui dire que Marie était d'accord. Pardon ? Il l'avait emmener jusque là, pour qu'elle ait "l'amabilité" de le laisser entrer, il eut un léger regard noir griffonna un bout de papier en demandant le prénom de l'enfant "Félicitation, pour ton fils, Liam". Il donna le bouquet de fleur et le papier, puis le cadeau, il sourit à la belle infirmière, déjà charmée, puis partit, sans un mot, allumant une cigarette et marchant jusqu'à HR.

L'infirmière haussa les épaules, puis apporta ce que Greg avait donné à Marie.
Celle-ci souria en voyant les cadeaux, émue qu'il ait pensé à cela.
Mais elle fut surprise qu'il ne vienne pas voir son fils.
L'infirmière posa les fleurs dans un verre et le posa sur la table de chevet.
Marie se demandait pourquoi il n'était pas venu, et questionna l'infirmière du regard.
Celle-ci haussa les épaules, perplexe aussi pour cela.
mais bon, après tout, il n'était aps le père du bébé, alors, il n'avait pas d'engagement.
Ni même celui de venir jeter un coup d'oeil sur Liam.
Parlant de celui-ci, Marie le regarda s'endormir contre son ventre.
Elle souria, attendrie devant sa beauté et son innocence.