|Libre| Simplement réaliste...

Jo' marchait, déambulant parmis les rues de la ville, la pluie
drue tombant sur ses épaules, mais elle n'y faisait plus attention depuis
longtemps maintenant. Un coup de Blues, et la voila partie. Partie dans
son monde. Et déja elle n'entends plus les voitures qui passent dans la
nuit, les groupes de jeunes qui rient, les junky complétement stones, la
seringue encore plantée dans le bras. Non, de tout sa elle était isolée.
Partie dans ses pensées, la pluie ne la dérangeait pas, elle s'abatait sur
elle comme les lourds et déchirants sanglots du ciel déchiré par les éclairs
zébrant le ciel de le nuit étoilée. Surplus de lumiere, clarté aveuglante de
l'éclair dans le ciel, mais elle, elle n'y prette pas attention, non. Elle
avance encore et toujours, tête droite sans jamais se retourner. Deux
gars bourrés au sec sous le perron d'un immeuble la sifflent, elle ne
l'entends même pas. Transie de froid, grelottant mais pas déçue, elle
ontinue de se laisser porter là où ses pieds l'enménnent, sans tenir
compte du reste. Ce n'est même plus elle qui avance, ses jambes font le
mouvement seules. Elle relève la tête, les éclairs se sont stoppés, laissant
place à 1000 étoiles. Mais elle, les étoiles, elle les admire pas. Au fond,
les étoiles sont égoïstes, et Jo', sa, elle le sait. Combien de fois, sous les
coups de son père ele aurait aimé rejoindre le ciel, combien de fois elle a
prié pour que les étoiles lui tendent la main. Mais rien, jamais. Alors les
étoiles, elle ne daigne plus les regarder, elle leur en veut aux étoiles, de
ne pas l'avoir prise avec elles. Et le ciel, qui n'est finallement pas mieux.
Tout les jours il est là, tout les jours il observe, mais il ne fait rien. Il diot
bien s'en foutre, des problèmes de la Terre ouai, lui il en a rien à faire, il
rit juste avec le soleil des problèmes des Humains. Et Jo', elle lui en veut
aussi, au Ciel. Oh combien de fois elle a éssayé de le rejoindre, sans
suces. Toujours un con pour la retenir sur Terre. Alors Jo', elle n'y pense
même plus, au Ciel, et elle avance, jamais la tête baissée. Mais ses
jambes, elles refusent de la porter plus loin, et Jo, elle se retrouve devant
un bar. Alors elle y rentre et s'asseoit à une table, près de la fenêtre,
pour observer à la manière d'une gamine la pluie qui continue de tomber.
Elle commande un chocolat chaud, on lui apporte. Elle boit la première
gorgée. Le liquide brulant qui glisse le long de son oesophage n'y fait
rien, Jo' est toujours dans son monde. Et elle regarde encore et toujours
la pluie tomber. Cette pluie, bien conne de descendre du Ciel pour venir
s'écraser sur Terre. Cette pluie éphémère qui coule à flot dehors, mais
qui bientot tombera dans l'oubli, comme toujours. Et Jo', cette pluie, elle
la regarde, comme un gamin regarde son nouveau jouet. Et Jo', elle bot
son chocolat, gorgée après gorgée, et rien ne la perturbe. Pas même les
éclats de rires et de voix des autres tables non loin d'elle. Déprimée,
direz-vous. Là n'est pas le mot juste. Simplement réaliste...